Dans Covid il y a pourtant Co

C’est étrange la France.

Comment voudriez-vous que nous soyons un pays inventif si nos forces vives n’arrivent pas à émerger face à l’omniprésence de la pensée unique, d’une monoculture, de cette pensée « tunnélaire » comme le dit le Professeur Raoult

Car, s’il y a bien une leçon à retenir de cette épidémie, c’est l’éclatement au grand jour des castes des professeurs en médecine qui se détestent (il y a un professeur derrière chaque bosquet et trop peu de femmes soi-dit en passant -ce qui en dit long sur l’ouverture d’esprit du secteur), se jalousent, se mettent des bâtons dans les roues au détriment de la santé collective.

Mais croyez-vous qu’il en aille autrement dans les grands corps d’état ?

Croyez-vous qu’un polytechnicien acceptera le projet d’un centralien ?

Qu’un centralien acceptera l’idée d’un chef de chantier ?

Qu’un chef de chantier acceptera l’intuition d’une secrétaire ?

Que la secrétaire acceptera l’idée de bon sens de son enfant ?

Ce que révèle le Covid c’est que nous en sommes encore malheureusement là, à se chamailler pour des querelles de clochers et c’est bien regrettable.

Le temps de co-construire en accueillant l’idée de l’autre n’est-il pas enfin venu ?

Photographie © Taylor Simpson.