Ces disciplines oubliées des Jeux Olympiques

Ou comment un certain Baron emblématique est monté sur la plus haute marche du podium.

 

Alors que débutent les Jeux Olympiques de Tokyo, au Japon, avec l’inscription de six nouvelles disciplines (karaté, surf, escalade, skateboard, basket 3×3 et baseball-softball), faisons un petit saut dans l’Histoire des J.O. …

Nous sommes à Stockholm, en 1912.

Devant un parterre d’officiels, Charles-Pierre Frédy soigne sa posture.

La joie et la fierté s’emparent de lui. Son rêve se réalise, il est sur la plus haute marche du podium. Il baisse la tête afin que l’on puisse le distinguer et lui passer autour du cou le ruban de la médaille d’or des Jeux olympiques, et pas dans n’importe quelle catégorie : il s’agit de la médaille d’or en… littérature, pour son poème en prose, « Ode au sport ».

Charles-Pierre Frédy est plus connu sous le nom de baron de Coubertin…

Outre les sports, ces jeux ont inclus un temps des disciplines artistiques : le pentathlon des muses décernait ainsi des médailles en peinture, architecture, musique, sculpture et littérature. Elles disparurent du programme olympique en 1954 pour cause de professionnalisme des artistes.

Les Jeux Olympiques ont évolué au fil du temps pour s’adapter au monde : certaines disciplines disparaissent pour laisser la place à d’autres. Le tir à la corde, le croquet ou le polo – pour n’en citer que quelques-uns, furent un temps des disciplines olympiques.

La devise même des J.O., Citius, Altius, Fortius, adoptée lors de la création du Mouvement olympique en 1894, à l’initiative de Pierre de Coubertin, qui souhaitait un slogan exprimant l’excellence dans le sport a changé à Tokyo : au légendaire « plus vite, plus haut, plus fort » s’ajoute désormais le mot « ensemble ». Les membres du CIO ont approuvé à l’unanimité cette modification « Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble » et ont amendé la Charte olympique en conséquence.

Une belle devise pour les athlètes, mais aussi pour chacun d’entre nous au quotidien…