Vous êtes 10 fois plus intelligents que vous ne l’imaginez : la théorie des intelligences multiples

Lorsque vous entendez le mot « intelligence », le concept de test de QI peut immédiatement vous venir à l’esprit. L’intelligence est souvent définie comme notre potentiel intellectuel ; quelque chose que nous possédons à la naissance, quelque chose qui peut être mesuré.

Ces dernières années, cependant, d’autres points de vue sur l’intelligence ont émergé, notamment celui d’Howard Gardner qui suggère l’existence de plusieurs types d’intelligence que nous aurions tous en venant au monde. Ce sont des intelligences, des aptitudes, qu’il faut tout d’abord reconnaître, et ensuite développer au cours de notre vie pour devenir le champion de sa vie.

La théorie d’Howard Gardner reconnaît au départ de ses recherches 8 intelligences :

• l’intelligence kinesthésique,
• l’intelligence verbo-linguistique,
• l’intelligence intrapersonnelle,
• l’intelligence interpersonnelle,
• l’intelligence spatiale,
• l’intelligence logico-mathématique,
• l’intelligence rythmo-musicale
• et l’intelligence de la nature.

Il rajoutera une 9^ième intelligence : l’intelligence existentielle. Dans le concept des 10 intelligences multiples que j’utilise dans mon approche du coaching, j’aime à rajouter une autre intelligence à la théorie de Gardner, primordiale à notre développement personnel : l’intelligence du temps.

Malheureusement, l’intelligence ne se résume aujourd’hui qu’à la prédominance de l’intelligence logico-mathématique, au détriment d’autres facultés intellectuelles dont nous disposons… Ce qui répond en partie à la question de l’oubli des autres intelligences dont nous disposons. Essayons d’en explorer davantage les raisons et notre capacité à les développer.

Pourquoi avons-nous oublié nos 10 intelligences ?

Les raisons sont nombreuses et prennent leurs racines dans différentes époques. Je n’en ai retenu que quelques étapes clés.

L’évolution de nos sociétés à l’origine de la perte de l’existence de nos intelligences multiples ?

Au commencement de l’humanité, probablement autour de fleuves comme le Tigre et l’Euphrate, il y a environ 12 000 ans, le limon déposé par ces fleuves a permis à des plantes comestibles de pousser, presque naturellement. Homo sapiens sapiens se reproduisant, il fallait passer à l’étape culture pour nourrir tout le monde : inventer des outils prolongeant le travail des mains (naissance de l’artisanat), semer, récolter, stocker et à fortiori prévoir les récoltes futures. Le comptage et les prévisions devinrent ainsi indispensables. La quantité allait l’emporter sur la qualité. Le travail agricole, symbiose des intelligences kinesthésiques, naturaliste, du temps, se confronta à une autre intelligence qui allait s’affirmer au cours des millénaires : l’intelligence logico-mathématiques, celle des chiffres et des maths.

Probablement par peur que le ciel ne nous tombe sur la tête, l’avènement des lentilles de verre nous a permis de comprendre les mouvements de l’univers, des planètes, des trajectoires,. La machine à vapeur, la révolution électrique, ont fait naître productivité et chaînes de montages : le « factory system », sacralisant encore un peu plus l’intelligence logico-mathématiques et la mesure.

Une industrialisation progressive par des lois physiques et mathématiques qui accompagnaient ces « essors », avec conjointement une pensée philosophique qui prônait sous Descartes la puissance des chiffres. Nous sommes passés de la philosophie grecque d’un anima sana in corpore sano (un corps sain dans un esprit sain) au fameux cogito ergo sum (je pense donc je suis). Non seulement cela nous a fait croire que le progrès ne dépendait que de facteurs extérieurs, que le contrôle était la doxa idéale, mais j’y vois aussi une « décapitation » au profit de la tête, de l’esprit, du « mental » et donc au détriment du corps et des émotions. Le corps est ainsi dépourvu de ses autres capacités, lesquelles avec le cerveau, rassemblent les autres intelligences dont nous disposons. Le progrès technique et l’évolution de nos systèmes sociétaux seraient donc la raison de l’oubli de nos intelligences multiples.

Taylor, et son invention de l’organisation scientifique du travail (l’OST), inspirèrent alors des modèles comme le Fordisme, le capitalisme et le communisme : l’exploitation de l’homme par l’homme avec comme glaive les datas, les mesures, les rentabilités économiques. La fameuse motivation extrinsèque de la carotte et du bâton. Qui parle d’autres intelligences dans ce modèle de société ? Il est bien plus simple de les faire oublier !

La mesure de l’intellect par la seule intelligence mathématique : le coup de grâce donné aux intelligences multiples

En 1905, Alfred Binet se voit confier la mission de jauger l’intelligence par le fameux test de QI, quotient intellectuel. Un test qui mesurerait l’intelligence des gens à l’aulne de l’intelligence essentiellement mathématique et du verbe. Une pure hérésie qui s’est malheureusement répandue jusque dans l’école : celle-ci s’est et se concentre essentiellement sur des disciplines mesurables. Nous entrons alors de plein pieds dans le quantitatif, au détriment du sensible, du qualitatif. Comment mesurer l’intelligence de la nature, de la peinture, de la musique, de l’existentialité, de la méditation… ?

Puis il y eut Alan Turing et sa machine Enigma qui vaincra le nazisme, sacralisant encore plus les datas et l’ordinateur, jusqu’à arriver aujourd’hui à une overdose d’internet, de smartphone, d’ordinateur, de programme, d’IA, ..qui nous éloigne encore plus de nos ressentis et de la sensibilité du monde qui nous entoure. Le réel devient fade. La surexposition aux écrans perturbe la capacité à entrer en relation avec autrui. Une machine, à ce jour, ne saisit pas les subtilités du jeu social. Or les humains sont des êtres malléables qui s’adaptent de façon permanente à leur environnement, accélérant ainsi la faiblesse des algorithmes censés les contrôler.

Comment se reconnecter à nos intelligences multiples ?

Le temps est venu de détrôner l’intelligence logico-mathématique et de la désacraliser. Notre seul salut en tant qu’espèce est de se reconnecter à nos 9 autres intelligences natives, pour la plupart dans le qualitatif et le sensible : l’intelligence du verbe et du langage (l’écriture cursive joue un rôle prépondérant dans le développement du cerveau et de la motricité) , de la spatialité, du temps, de l’existentialité, de l’intra et inter personnelles, du rythme et du son et de la kinesthésie. À propos de cette dernière : Michel Serre ne disait-il pas « le corps perd » ? Bien sûr, et c’est dramatique d’autant que tous nos sens, toutes nos émotions, sont dans le corps et pas ailleurs.

Il y a cependant deux bonnes nouvelles concernant nos intelligences :

D’abord l’essor et l’affirmation d’une nouvelle motivation, la motivation 3.0, très « spinozienne », à savoir que ce qui motive désormais les gens ne sont plus les titres ou l’argent mais bien la connaissance de soi au travers du travail. Quelques (trop rares) entreprises montrent l’exemple en proposant des programmes de coaching et de développement personnel à leurs collaborateurs.

La deuxième c’est que vous êtes 10 fois plus intelligents que vous ne l’imaginez !

Si vous souhaitez vous reconnecter à vos intelligences, je vous propose de me contacter afin de discuter plus amplement de vos projets de vie : que ce soit des objectifs professionnels ou personnels, j’accompagne avec le Lab Intelligences Factory tous mes coachés dans la détection et le développement de leurs intelligences multiples enfouies en eux. Nous découvrons ensemble quelles sont vos « zones de génie » : musique, jeux vidéo, linguistique, logique et mathématique, sport… Rien n’est laissé au hasard et toute ma philosophie du coaching des intelligences est focalisée sur vous et vous seul.

Pour en savoir plus, remplissez le formulaire ci-dessous !